31 décembre 2024

Programme du mercredi 01 janvier 2025

Voici notre proposition pour ce mercredi :

 

Information importante : Parcours facile pour tous en G4 - 40 km - D 370 m - Facile (9%)

100 - Randonnées Créçoises

G1 - 115 km - D 770 m - Difficile (7%)

G2 - 80 km - D 502 m - Modéré (6%)

G3 - 60 km - D 238 m - Facile (4%)

G4 - 40 km - D 370 m - Facile (9%)


Ce parcours nous mènera vers l'Est

 

Validez votre challenge du plus grand nombre de sorties

 

Challenge du plus grand nombre de sorties

Comme annoncé lors de notre assemblée générale du 15 novembre 2024, nous lançons le challenge du plus grand nombre de sorties pour l'année 2025.

Le principe est simple :
À chaque sortie inscrite au calendrier de 2025, un article sera publié sur le blog, comme nous le faisons depuis janvier 2023. Un lien cliquable sera présent dans chaque publication de sortie et permettra à chacun de valider sa participation.




Attribution des points

  • 1 sortie validée = 1 point.
  • Pour valider sa sortie, le membre doit :
    • Cliquer sur le lien présent dans la publication dédiée.
    • Indiquer la date de la sortie concernée.
    • Déposer une photo où il apparaît clairement, de préférence avec d’autres membres du club.

Valeur des points

  • Chaque point acquis durant l’année 2025 équivaut à 1 €.


Utilisation des points

  • Les points cumulés seront enregistrés dans une cagnotte personnelle.
  • À l’issue du concours, les membres pourront utiliser leur cagnotte pour obtenir des vêtements aux couleurs du club de leur choix.

Règlement complet du challenge


30 décembre 2024

Le billet de Christophe PARROT - Episode 5 sur 6 : manger, boire et dormir

Dans ce 5ème RV, je vais te partager ma vision du carburant.
Là encore, je ne souhaite en aucun cas donner des leçons mais juste partager ce qui
fonctionne pour moi.

Pour l’alimentation, il faut E-SSA-YER.
Je ne crois pas qu’il y ait de solution miracle applicable à toutes et tous mais à mon sens, il y
a des grands principes pour pouvoir durer.

Pour ma part, j’ai supprimé toutes les denrées « sportives » type gel, poudre dans le bidon…
Je prends avec moi quelques barres de la marque « baouw ». Parce que je les assimile bien,
parce les goûts sont agréables, parce qu’elles sont naturelles et en plus, françaises ! Ces
barres sont destinées à mes « coups de fringale » que je vais essayer de limiter au
maximum. Et il n’est pas rare que je rentre avec le même stock qu’au départ.

Ensuite, je garde mon cycle de repas : matin / midi / soir. Et pour chacun, je vais aller
chercher le triptyque qualité/quantité/plaisir.
Qualité, parce que l’on ne peut pas manger n’importe quoi pour durer. Donc, je vais essayer
de trouver des produits bruts ou réalisés sur place à base de produits bruts. Tu verras plus
bas ce que peuvent être ces produits.

Quantité, parce que je perds environ 1000Kcal par heure. Donc, si je veux durer dans le
temps, il faut que je garde mon stock le plus près de ces 1000kcal. Même si depuis toutes
ces années à faire du sport ultra, j’ai appris à mon corps à se nourrir par lui-même. Nous
verrons cela dans le prochain épisode…
Donc, je ne lésine pas sur les quantités.

Plaisir parce que c’est la base du voyage à vélo. Pourquoi s’infliger des produits que tu
n’aimes pas alors que manger un produit que tu aimes te donnera à la fois un regain
d’énergie mais également un boost au niveau du moral.

Ces produits, il faut les lister bien avant, lors de la préparation de ton ride. Cela te permettra
de ne pas avoir à réfléchir quand tu t’arrêteras. Et en fonction, il faut aussi noter dans ton
road book les principales communes sur ton chemin où tu trouveras boulangerie, superette,
maraicher, resto… C’est un point très important car, en cas de désert d’enseignes pendant
plusieurs heures, cela te permettra de faire tes réserves en fonction du moment du jour ou
de la nuit.

En fonction des repas, je vais essayer d’équilibrer les apports entre les glucides lents (mon
principal objectif), quelques lipides, des fibres et de l’hydratation.
Au petit déjeuner, je pars généralement sur une boisson chaude type café (la plupart des
boulangerie le propose de nos jours), une demi-baguette avec du chocolat tablette, un
produit plaisir type viennoise ou pain au lait. Je peux également aller sur un pain au chocolat
car j’adore cela et je sais qu’il va bien passer si je ne prends que cela avec ma ½ baguette.

Pour les repas, je vais essayer de garder la composition « classique ». En entrée, j’aime
manger une tomate ou des tomates cerises. Pas trop pour soigner ma digestion mais c’est
un aliment plaisir et plein d’eau. J’y ajoute du sel que je vais acheter en petite pipette. Ce sel,
je vais en rajouter sur tous mes aliments. Car avec l’effort, nous perdons pas mal de sel alors
que ce dernier, à dose raisonnable, est indispensable au bon fonctionnement de la machine.
Et surtout, le sel « retient » l’eau dans les muscles. Quand la température est élevée et que
la sudation est à son maximum, il est nécessaire de bien boire et de garder cette eau pour le
fonctionnement du corps. On sait que l’absence d’eau dans le muscle en quantité suffisante
peut conduire aux crampes alors autant prévenir… Mais une boite de Henaff avec du pain
est aussi envisageable en entrée.

Pour le « plat », j’opte pour un sandwich de boulangerie avec une part de quiche. C’est bon,
cela passe bien, c’est rassurant. Pour le sandwich, je privilégie jambon-beurre-crudité,
surtout sans mayo.
Et en dessert, la traditionnelle part de flan me va très très bien.

Alors tout ceci est vraiment la base. Mais il m’est arrivé plusieurs fois, par envie soudaine
comme par besoin intrinsèque, de m’arrêter chez MacDo pour me faire un menu XXL avec
frites, mayo et glace en dessert. Ce n’est absolument pas les meilleurs produits
nutritionnellement parlant mais qu’est ce que c’est bon !!!

Pour l’hydratation, j’essaie de jongler entre l’eau de mes bidons qui constitueront la base
durant mon ride, des boissons plaisir type soda que je m’arrêterai boire en terrasse et des
boissons chaudes, type café ou tisane en fonction de l’envie. Et par grande chaleur, il m’est
arrivé également de demander un « boc » de pression, pour que son amertume m’enlève les
goûts passés présents dans la bouche… Et je dois dire qu’elle est toujours très bonne !

Pour le sommeil, c’est là aussi une grande question. Le sommeil est particulier à chacun et il
faut savoir trouver l’équilibre entre lutter et accepter.

Déjà, il convient de préparer son voyage en dormant le plus possible les jours précédents.
Pas toujours facile quand on travaille, avec les occupations familiales et l’entrainement. Mais
il est toujours possible de remplacer le film, la série ou le scrolage du mobile par quelques
minutes de sommeil en plus. Pour ma part, je partage ce point avec mon épouse lorsque je
prépare un voyage pour que l’on soit d’accord pour que je puisse « sacrifier » une ou deux
soirées de couple au profit de mon oreiller.

Ensuite, pendant le voyage, il convient de ne pas lutter. Parce que c’est dangereux. Parce
que dormir un peu permet d’aller plus loin. Donc, mon fonctionnement est simple.
Déjà, quand je pars le matin, je sais que je peux tenir jusqu’au lendemain entre 1h et 4h du
matin. Parce que je me connais et que je l’ai testé à l’entrainement. Donc, dès que les
signaux arrivent en fin de soirée, je sais que cela va me tomber dessus.
Pour les jours suivants, je vais agir en fonction de mon état, au moment où il faudra. En
général, je vais lutter uniquement dans l’optique de trouver le lieu adéquat.

Dans la journée, quand il ne pleut pas, je recherche plutôt des lieux « sans personne »,
généralement dans la nature. Je peux également m’arrêter dans un camping, ce qui me
permettra de prendre une douche.

La nuit, j’essaie d’aller en ville et de trouver un local bancaire avec des distributeurs. En
général, ils sont peu fréquentés entre 23h à 7h, ils sont chauffés et faciles d’accès. Je peux
là aussi m’arrêter dans un camping en négociant avec le propriétaire une petite place à l’abri
sous un hangar ou autre.

La nuit et la journée, s’il pleut, le lieu plébiscité par les cyclistes longue distance reste l’abri
bus ou la cabane de bord de route. Et s’il pleut trop, je n’hésite pas à louer une chambre
d’hôtel ou d’hôte, pour prendre une douche, faire sécher mes affaires et dormir. Car c’est
cela le charme du voyage à vélo : improviser et profiter.
Ah si, autre astuce : les hangars de nos amis agriculteurs ; on y est à l’abri de la pluie, du
vent et généralement, on peut se mettre dans un coin pour y passer une bonne nuit.

Voilà, en fonction de tes envie, du l’hôtel au local bancaire, du camping au hangar agricole, à
toi de voir. Mais ce que je retiens parmi tous : si je suis fatigué, je dors. Car après, je vais
mieux et je repars avec la banane ! Ou la pêche ! Ou la papatte ! Tout est histoire de gout !

26 décembre 2024

Programme du dimanche 29 décembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

033 - Chauffry et Amillis

G1 - 80 km - D 1003 m - cliquer ici.
G2 - 71 km - D 459 m - cliquer ici.
G3 - 59 km - D 432 m - cliquer ici.

23 décembre 2024

Le billet de Christophe PARROT - Episode 4 sur 6 – Le matériel

Dans ce billet, je ne vais surtout pas me placer en juge, en influenceur ou en donneur de
leçon. Je vais juste te faire partager quelqu’une de mes astuce pour te rendre les longs rides
encore plus beaux. On va parler textile, bagagerie, et pour commencer, ce qui peut tout
changer : ta selle.

Passer plusieurs jours le fessier sur une selle, cela peut vite devenir un calvaire, un
cauchemar. Et tout gâcher. Alors qu’avec la selle qui te convient le mieux, rouler restera un
kiff sidéral !

Je ne crois pas qu’il y ait un modèle idéal. Je dirai que chacun a son modèle qui devient
ensuite l’idéal. Et puis nous sommes toutes et tous fabriqués différemment, ce qui rend
l’équation solutionnable que par soi-même.

Une chose est certaine : il faut une selle à son fessier comme chaussure à son pied.
Pour cela, il faut commencer par mesurer la distance entre ses deux ischions. Qu’est ce que
c’est ? Pour faire simple, ce sont les deux os du fessier qui reposent sur la selle. Un à
gauche et un à droite. Et pour éviter d’avoir mal, il faut que ces deux pépères reposent sur la
selle et ne soient pas « bancal » ou « à cheval » sur la tranche. Tu peux les faire mesurer
chez certaines boutiques de cycle. Mais tu peux aussi le faire toi-même, simplement à la
maison. 

Voici le mode d’emploi en 1 minute chrono :

Une fois que tu as la distance entre tes deux ischions, tu peux alors acheter ta selle en
contrôlant sa largeur, pour que tes deus nonos restent bien dessus.
Après, chacun à ses idées, ses conseils : selle évidée au centre, selle en cuir… Tu peux
demander à ton marchand de cycle ce qu’il en pense ou aller sur les sites web et les forums.
Petite astuce : avant d’acheter ta selle chez ton marchand, demande lui qu’il te la prête ou,
au pire, un modèle similaire. La plupart propose cette solution qui te permettra alors de bien
choisir.

A titre personnel, je roule en brooks cuir B17 impérial. Autant sur route qu’en Gravel.
Elle est à ma taille, elle est livrée avec 3 jeux de lacet et elle a un côté vintage. Bon,
l’essentiel est qu’elle soit à ma taille.
Je graisse ma selle tous les un à deux mois. Et plus souvent quand je fais des sorties
longues sous la pluie ou des longues séances de home trainer type e-everesting. Il faut juste
l’entretenir et la nourrir. Désormais, elle est « faite » à mon pédalage, elle est (dé)formée sur
mesure et je dois bien dire que je n’ai aucune douleur, même après plusieurs jours de
pédalage 20h par jour.

Pour la bagagerie, avec le boom du voyage à vélo, tu peux trouver pléthore de marques, de
modèles, de capacités. Là encore, cela dépend ce que tu veux en faire.
Sachant que je peux partir plusieurs jours sans passer par la case « maison » ou
« dropbag », sachant que je mesure 1.88m et chausse du 47, il me faut beaucoup de place
pour rentrer mes textiles et mes chaussures pour les moments où je redeviens dans le
monde civil.

J’ai donc une sacoche de selle de 16l, ce qui me permet d’en mettre « pas mal ». Ensuite,
j’ai une sacoche sous la barre horizontale de mon cadre et une sacoche de guidon.
Tu peux opter pour d’autres options : sacoches sur la fourche, une sacoche qui prendra tout
le triangle de ton cadre… Là aussi, à toi de réfléchir à son utilisation.
Ensuite, et enfin, quelques accessoires qui m’accompagnent dans mes voyages :
- Un troisième bidon, sous le cadre, juste avant le pédalier. Tu trouveras des portes
bidons à fixer avec des colliers plastiques type « serflex » te permettant ainsi de
rajouter des capacités d’hydratation. En période de chaleurs, ne pas se stresser sur
le ravitaillement en eau est une tranquillité cérébrale bien agréable. Ah, aussi, si tu ne
connaissais pas l’astuce : dans chaque village où un cimetière est présent, il y a une
fontaine d’eau potable… Bien agréable quand tu passes plusieurs heures sans voir
un bistro ! Il convient juste de vérifier que la région n’est pas en restriction d’eau car
sinon, la fontaine risque d’être coupée.

- Du papier toilette, toujours
- Un antivol type Hiplok. Il ne te garantira pas tous les vols mais te permet d’aller
siroter une petite mousse sans flipper sur l’avenir de ton deux roues.

- Un couteau suisse, au cas où.

- 4 colliers serflex, capable de tout refixer, de la chaussure dont la sangle est HS à la
fixation du compteur qui s’est cassée

- Des prolongateurs, pour reposer tes bras et éviter d’avoir au bout de 2 ou 3 jours des
fourmis dans toute la main… Pour ton information, ce mal est très courant chez le
cycliste ultra distance. Cela s’explique par la compression du canal carpien… et cela
met plusieurs mois à disparaitre. Pour avoir testé, c’est très chiant.

- Un bivi. Sac de couchage en matière « couverture de survie », il est bien agréable
quand tu veux te poser pour faire une sieste et que la température est assez faible.
Pour l’avoir testé en montagne, pas besoin de garder ta veste polaire en dessous !

- Un petit sachet avec doliprane, petite pipette de sérum pour les yeux, un tube de
crème pour les lèvres, un tube de crème anti-frottement et un tube de crème solaire,
indice 50 (pas simple de passer plusieurs jours avec des cuisses et des avant-bras
cochonou), des bouchons pour les oreilles (pour bien dormir même sous les abris-
bus)

- Deux éclairages avant et deux arrières.
  • Deux arrières, à faire fonctionner l’un après l’autre. Comme cela, même si l’un est déchargé, tu as l’autre et tu tiens toute une journée
  • Pour devant, tu les utiliseras ensemble. Un sur ton guidon, pour éclairer devant toi. Et une frontale sur ton casque. Frontale qui te permettra d’éclairer où tes yeux regarderont quand tu tourneras la tête. Cette frontale est particulièrement apprécié en montagne, dans les descentes de col quand tu enchaines les virages en épingle et que tu cherches à regarder bien au-delà du halo de ton phare avant.
- Une batterie portable et les câbles d’alimentation, pour être autonome entre deux
arrêts resto ou hôtel

- Ton téléphone portable sur le guidon. Il n’est pas nécessaire pour la sortie du
dimanche matin. Mais quand tu passes plusieurs jours sur ton vélo, tu aimes suivre
les messages de tes amis, prendre une photo, appeler tes proches, rechercher la
prochaine boulangerie ou le prochain camping pour un dodo bien mérité. J’ai pour ma
part une fixation quadlock, c’est idéal !

- Et enfin, il faut prendre avec toi un aliment que tu apprécies plus que tout, un aliment
qui est capable à lui tout seul à te redonner le moral. Moi, c’est une boite de foie de
morue et sa fourchette pliable… Quand tu es en pleine nuit et que tu as un coup de
mou, retrouver ce repère et le manger là, assis sur un muret à la lumière de ta
frontale… hum, un moment à part qui te fera un grand bien !

Pour les textiles, il y a les incontournables et tout ce que tu aimeras compléter.

Pour moi, les incontournables, des pieds à la tête :
- Les chaussures. Le plus important reste la taille. Qu’elles soient assez grandes pour
que le pied gonflé par des heures d’effort et la température extérieure trouve toute sa
place. A titre personnel, je prends une pointure de plus.

- Les chaussettes. Autant que ces dernières étaient pour moi hyper importante en ultra
running et ultra trail, autant en vélo elles ne le sont pas. Elles sont à la bonne taille,
assez haute pour ne pas se planter sous le pied, en mérinos pour l’hiver, légère pour
l’été. J’aime bien les chaussettes humoristique, juste pour le fun !

- Le cuissard. Je veille à prendre un cuissard plutôt typé longues distances. Je ne mets
pas un budget inconsidéré dans l’achat de mes cuissards mais j’y mets quand même
le prix. Car ce dernier va être le binôme de ma selle pour lutter contre les irritations et
bobos divers. A ce jour, j’ai un cuissard « café du cycliste » et un « Assos ». Très bien 
les deux. Et dans la sacoche, une paire de cuissarde pour mettre mes petites
guiboles au chaud quand elles auront froid. Faciles à mettre et à enlever, prennent
peu de place et te raviront quand tu auras froid.

- Pour le haut, j’ai le panel indispensable pour tous les temps : court, long, veste pluie
(la DKT est très bien), coupe-vent avec et sans manches… Là, l’important est d’avoir
un textile à la bonne taille pour ne pas être trop serré. Donc, privilégie le confort à
l’aérodynamisme.

- Quelques accessoires que je prends à chaque fois
  • Une doudoune compressée, dans la sacoche. Il arrive parfois, après plusieurs jours de selle, d’avoir froid alors que la température extérieure est estivale. Sans parler des arrêts de nuit lorsque tu quittes ton bivi. Alors rien ne sert de lutter, autant s’habiller. Et rien de tel qu’une doudoune…
  • Un bonnet fin, pour les mêmes raisons
  • Une paire de manchette, pour lutter contre le froid et le soleil… Bien pratique pour éviter les coups de soleil
  • Des lunettes de soleil bien évidemment et des lunettes « blanches », pour pouvoir rouler la nuit sans pleurer et sans le petit moucheron qui te polluera pendant des heures.
  • Une paire d’écouteur avec fils, pour écouter de la musique mais aussi pour appeler tes proches en roulant. Interdit par le code de la route, ils sont à mon sens moins dangereux qu’une voiture conduite par un chauffard alcoolisé… Et avec des fils, pour ne pas les perdre à la moindre secousse !
  • Une brosse à dents et son dentifrice. Et si tu ne souhaites pas t’arrêter à l’hôtel, une petite serviette et un échantillon de savon-shampooing. A titre personnel, je prends la brosse à dents dès que je pars plus de 12 heures. Se laver les dents redonne une sensation de bien être qui te fera gagner une heure de confort !
J’en oublie certainement mais ces quelques lignes vont te permettre de plonger petit à petit
dans le monde de l’ultra, vont commencer à te faire réfléchir à ton prochain voyage à vélo,
vont permettre à te faire réfléchir à 360°. 
Par contre, attention, ces pensées sont addictives.
Une fois que tu les as en tête, le risque est de ne pas décrocher…

Programme du mercredi 25 décembre 2024

Ce mercredi, nous emprunterons le parcours suivant :

011 - La Jean mimi (Liverdy Chérie)

G1 - 77 km - D 436 m - cliquer ici.
G2 - 71 km - D 377 m - cliquer ici.
G3 - 65 km - D 348 m - cliquer ici.

16 décembre 2024

Le billet de Christophe PARROT - Episode 3 sur 6

Hello les amis pédaleuses et pédaleurs, bienvenus pour ce deuxième épisode de notre
feuilleton « l’ultra cyclisme, c’est quoi ? ».
Pour ce deuxième opus, je vais t’emmener sur mon porte-bagages, dans mes sacoches pour
essayer de développer ce que je considère comme la base de l’ultra cyclisme, sur ce qui est
pour moi le fondement de chaque coup de pédale : le confort.
Avant de partir sur le chemin de ce confort, sur le partage de ces éléments qui nous
permettent d’enfiler les kilomètres comme Tadej les victoires, je voulais te présenter les
autres pièces du puzzle que tu découvriras dans les prochains bulletins. Pour que tu ais une
vision globale de ce qui t’attend. Un peu comme lorsque tu regardes la trace de ta sortie du
dimanche matin et que tu es affalé sur la banquette devant le talk-show du samedi soir,
binouze et bretzels à la main ;
Je vais essayer de donner quelques « tips » à ceux qui souhaiteraient s’essayer au bornage,
à ceux qui souhaitent découvrir ce qu’il y a dans l’arrière-boutique du magasin habituel.
Donc, après ce chapitre sur le confort, je te livrerai ma visio du matériel, de la nutrition, de la
préparation, du « pédalage ». Ce ne sera pas des conseils ou l’expression du savoir car je
ne me sens pas légitime pour cela. Juste pour partager avec toi les différents aspects de
l’ultra, pour te donner envie d’y gouter, du bout des lèvres pour commencer pour ensuite le
dévorer à pleines dents.
Et puis d’ici là, j’espère bien pouvoir en parler « en live » avec toi lors de nos sorties ou via
les questions que tu pourras envoyer via ce blog !
Comme décrit dans les premières lignes de ce bulletin, nous allons partir aujourd’hui tout en
douceur, toute en douilleterie…
Commencer par le confort pour parler d’une activité physique au long court, c’est un peu
contradictoire, antinomique.
Mais bien au contraire… C’est cette recherche de confort qui va te permettre de tenir des
heures et des jours sur la bicyclette. Avec le sourire. Sans trop de douleurs. Avec toujours
autant d’envie. Là, tu te dis que tu t’es trompé de sujet. Ou que je suis en complet décalage.
Ou les deux. Parce que sourires, peu de douleurs, confort, Christophe, t’es certain que nous
allons parler ultra ? Ben oui… Allez, mets bien tes lunettes sur ton nez, on est parti !
Pour pédaler longtemps, il faut le faire dans le confort. C’est peut-être simpliste comme
remarque mais c’est la base. La base de tout ce qui va venir. Le fondement de chaque
réflexion, idée, essai, décision. Le confort doit être le dénominateur commun à tout ce que
nous allons aborder à partir de maintenant. A chaque fois, il faudra passer ta pensée au filtre
du confort. Du plaisir. Sinon, tu resteras sur le bord de la route, sans la moelle pour repartir.
Pour commencer, je me propose de te parler du confort sur ton vélo. Et là, pour moi, il y a un
seul et unique élément à maitriser : ta position.
En effet, pour passer plusieurs heures, plusieurs jours le fessier vissé sur ta selle, il faut
adopter la meilleure des positions, celle où tu n’auras pas de douleur résultant d’un blocage
ou d’un mauvais alignement de tes membres.
Pour cela, je ne connais qu’une seule solution : l’étude posturale, à réaliser dans la plupart
des magasins de cycle.
En fonction des lieux, il te sera proposé des études simple à partir de multiples prises de
dimension. Elles seront ensuite rentrées dans une plateforme numérique qui déterminera tes
« cotations » de longueur, hauteur, largeur… Ces cotations te permettent de valider la
hauteur de selle, son avancement, la distance selle-cintre, la largeur de ton cintre… bref,
l’adéquation idéale. A titre personnel, j’ai réalisé celle-ci, à moins de 100€. Et depuis, alors
que les cervicales coinçaient à partir de 80 bornes, alors que le fessier était perpétuellement
dans le rouge vif, j’aligne les bornes avec délectation.
Dès la mise aux normes de ma position, j’ai senti la différence. Et même après les 1000
bornes et 20 000 de D+ de la RAF, zéro bobo !
A noter que cette étude propose 3 alternatives de position : agressive, médium, confort. J’ai
opté pour la 3 ème version…
Il existe des études plus poussées. Je ne peux pas en parler car je ne connais pas le
résultat. Mais ce que je peux assurer, c’est que cette étude « niveau 1 » m’a permis de
résoudre tous mes soucis de douleurs et qu’à ce jour, aligner les heures n’est plus un
problème pour moi car je suis sur mon vélo comme dans ma banquette, Netflix en moins.
Le confort, c’est aussi le choix du matériel. Je t’en parle très vite car il me semble important
d’y consacrer un chapitre. Là encore, pas pour donner des leçons mais juste pour partager
mon expérience
Le confort, ce n’est pas que le vélo, le textile, les chaussures, la température, l’alimentation,
l’éclairage. Le confort, c’est aussi ce que l’on fait de son ride.
Le confort de l’ultra, ce sont pour moi tous ces moments que je vais m’octroyer, que ce soit
le lieu, l’ambiance et ses composantes. Et ses rituels. En effet, pour moi, savoir s’offrir un
moment particulier, hors selle, est un délice.
Souvent, je pars très tôt dans la nuit. Parce que rouler de nuit est mon premier kiff. Cela peut
te paraitre surprenant et tu te dis « c’est dangereux », « la nuit, c’est fait pour dormir »,
« hors de question que je me réveille tôt pour aller pédaler »…
Rouler la nuit, au petit matin, est un moment à part. Aucun bruit. Moins de circulation. Le
calme. Le compteur ne compte pas car tu es attentif à tout ce qui se passe autour. Tous tes
sens sont en éveil. Tu n’as que le halo de ton phare devant toi et ton écoute. Personne.
Juste toi et ton attention. Tu sais que le jour va se lever, que tu vas avoir le plaisir de vivre
cela. Quoi de plus agréable que de vivre un lever du jour sans stress. Juste pour profiter.
Le confort, c’est s’arrêter au petit matin, juste après ce lever du jour. Cela fait déjà 2, 3
heures ou plus que tu roules et tu vas t’octroyer ta première pause. Cette pause, elle se
prépare. En effet, lorsque tu as préparé ta sortie, tu as noté le nom du village que tu
traverseras à cette heure-là. Et tu auras vérifié sur le net qu’il y a bien un bistroquet ouvert
quand tu traverseras cette commune. Et là, tu poses le vélo, tu t’assois, tu commandes ton
expresso, ta tartine. Tu vas prendre le temps de prendre ce petit déjeuner que tu garderas
longtemps en mémoire. Tu pourras écouter les brèves du comptoir, lire tes messages ou tout
simplement ne rien faire. Prendre le temps de vivre.
Le confort, c’est s’arrêter pour acheter à manger. Tu as faim ou tu sais que tu vas avoir faim
dans quelques temps. Sois patient, je vais en reparler bientôt. Mais une fois que tu auras
achet é ton repas, tu te poseras, où tu voudras, quand tu voudras, pour manger. Sans
contrainte de lieu ou d’horaire. C’est ton choix.
Le confort, c’est aussi prendre le temps d’échanger. Car tu rencontreras du monde sur ton
ride. Que ce soit la boulangère derrière son comptoir ou le cycliste avec qui tu rouleras
plusieurs kilomètres. Dans tous les cas, il convient de ne pas se forcer. Si tu as envie de
passer quelques minutes avec la personne, tu le fais. Si tu as envie d’être seul, tu le dis
clairement.
Je me souviens de ce moment lorsque j’ai fait Paris-Le Touquet-Paris en off. Au petit matin,
sur le retour, un cycliste me rejoint et commence à me parler. J’avais fait l’aller la veille,
dormi 3 heures et repris la route du retour vers minuit. Cela faisait donc plus ou moins 400
bornes que je pédalais et je n’avais pas envie, à ce moment-là, de parler. Pas envie
d’écouter. Alors je me suis permis de lui dire que je souhaitais être seul. Avec beaucoup de
bienveillance et de gentillesse mais je lui ai dit. Il a alors appuyé sur ces pédales et est parti.
Un peu frustré certainement.
Seulement, une dizaine de kilomètres plus tard, alors qu’il était sur le bas-côté et qu’il
réparait une crevaison, je me suis arrêté, je l’ai aidé et nous sommes repartis ensemble. Et
là, il m’a avoué qu’il avait mal pris ma demande mais qu’après réflexion, il l’avait compris et
qu’il respectait. Et pour se faire « pardonner », j’ai pu prendre sa roue pendant plusieurs
kilomètres, ce qui fut je dois le dire assez agréable.
Donc, comme tu l’auras compris, l’ultra distance, c’est le confort avant tout, pour profiter.
Pour cela, il faut tester, recommencer, re-tester. Et découvrir à chaque sortie un nouveau
détail, un petit « plus » qui fera la différence lors de la prochaine. Parce que le confort, c’est
aussi l’assurance de passer une jolie sortie qui nous donnera cette joie intérieure, qui te
donnera cette envie de passer le plus vite possible à la suivante !

Programme du dimanche 22 décembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

Circuits d'hiver

031 - Le Moulin de la Guette et Chaudbuisson

G1,G2 - 75 km - D 382 m - cliquer ici.
G3 - 63 km - D 280 m - cliquer ici.

15 décembre 2024

Anniversaire de Philippe BIROLINI

Aujourd'hui nous souhaitons un bon et joyeux anniversaire à Philippe


09 décembre 2024

Le billet de Christophe PARROT - épisode 2 sur 6

Bonjour à vous toutes et tous, pédaleuses, pédaleurs ou simple curieux,


Ce billet a été écrit après avoir rédigé les autres, après leur relecture. Il me manquait un maillon, un lien entre l’introduction et les prochains chapitres.
Un peu comme une chanson que l’on compose après avoir écouté la maquette de l’album. 
Ou comme ces derniers kilomètres que l’on va faire parce le compteur n’affiche pas un chiffre rond à la fin de la sortie, lorsque l’on passe devant le portail et que l’on ne déclipse pas les cales. 
Pour combler un vide, affectif et audacieux. Pour répondre à la question que l’on ne se pose pas.

J’aborderai dans les prochaines semaines une vision plus technique de l’ultra, une vision qui répondra davantage aux amateurs de la petite reine. Un partage de cette vision, de ma vision, de mes expériences passée. Pour toutes celles et tous ceux qui voudraient mettre les mains en haut du cintre et se laisser porter sur le goudron des bornes à profusion. Là, je trouvais qu’il manquait une étape à ce cheminement. Il manquait une réponse à la question que tu pourrais te poser en lisant ces premiers mots. Et cette question, elle pourrait être "pourquoi aller sur l’ultra ? ». "Qu’est ce qui moi, coursier ou cyclo, me pousserait à aller me déchirer le mollet, me défoncer les cervicales alors que la tartiflette familiale est au four et que le côtes rôties sont sur la table ? »

Il n’y a pas de réponses rationnelles ou mathématiques. Pas de 1 + 1 = 2. Par de Jacques + Raymond = Tour.
Les réponses sont à la fois personnelles et communes, elles ne répondent à aucune règle. Et ce n’est pas moi qui vais commencer à devenir le druide du savoir, le Cyril Guimard de l’histoire (petit clin d’œil à RMC et à son podcast vélocipédique).

Ici, je vais juste essayer de transcrire ce que je ressens, ce que j’entends, ce que je perçois au fil du temps passer sur Brooks déformée.

Le passage à l’ultra répond à plusieurs envies de découverte, qu’elles soient purement physiques, mentales, introspectives, à des envies de pimenter un quotidien sportif un peu fade.
Et ça, il n’y a que toi qui puisse y apporter une réponse. Ta réponse. Une réponse à affronter yeux dans les yeux, devant ta glace. Et non pas en lisant tout ce qui pourrait t’empêcher de basculer du côté éclairé de la montagne. Ces réponses, tu les trouveras en cochant tous les bénéfices que l'ultra pourrait t’apporter.

Effectivement, tu vas trouver devant toi des portes qui vont se fermer. Des obstacles à franchir.
Devant ces portes et ces barrières, tu devras réfléchir aux solutions, aux stratagèmes qu’il faudra mettre en place pour passer derrière. Alors bien sûr qu’il te manquera du temps pour aller rouler comme tu le souhaiterais. Bien sûr, l’ultra demande un budget que tu n’auras peut-être pas jour où tu prendras ta décision. Bien sûr que tu seras certainement inquiet de devoir aller rouler seul pendant des kilomètres et des kilomètres. Bien sûr que l’hiver te fera peur, avec son froid, son vent et sa nuit qui tombe alors que l’heure du goûter sonne encore dans toutes les écoles communales. Et je ne pourrai pas finir cette clôture de barbelé sans avoir une pensée pour mon entraînement et ma plate-forme ROUVY qui fonctionne à des heures ou le commun des mortels use son fond de culotte sur sa banquette, les mirettes devant une série sur le Tour de France ou un jeu d’agriculteurs cherchant l'amour.

Alors oui, tu rencontreras des obstacles. C’est certain. Mais si tu veux vraiment aller sur la route de l’ULTRA, tu trouveras tes propres solutions qui te permettront de prendre du plaisir.

L’ultra, ce n’est pas rouler 3 000 km chaque mois ou garder le fessier sur sa selle durant plusieurs jours. L’ultra, c’est aussi faire une sortie sur une journée, sur un week-end.

L'ultra, ce n’est pas forcément prendre le train puis une voiture de location pour aller sur le point de départ. L'ultra, c’est aussi aller rouler autour de chez soi, d’aller un petit peu plus loin que tu as l’habitude d’aller de manière naturelle. 

L’ultra commence le jour où tu décides d’y aller.
L’ultra, pour moi, commence au premier jour de la préparation. L’ultra commence dès lors que tu commences à répondre à toutes les questions listé ci-dessus. Et toutes les autres. L’ultra, c’est dessiner la trace de mon futur ride sur mon komoot chéri. J’ai eu le plaisir d’aborder tous ces points lors de l’écriture des prochains billets que tu découvriras très prochainement.

Me concernant, afin d’aller dans le vif, pourquoi l’ULTRA ?

Tout d’abord, pour avoir un projet de vie.
Quand je dis projet de vie, je pense à un projet de vie personnel autour du sport, de ma passion, un projet de vie que je pourrais identifier comme égoïste. C’est mon projet et je vais le monter comme je le veux. Alors oui, il est nécessaire d’en parler autour de soi afin de lever les quelques contraintes familiales. Alors oui, il faudra opérer des aménagements au quotidien pour préserver ce qu’il y a de plus cher dans la vie, à savoir la vie de famille et la santé. Alors oui, j’allais oublier, il y a aussi l’activité professionnelle, le taff, le boulot. Bon là c’est un autre sujet, on est obligé de s’y plier. Mais il y a aussi quelques possibilités d’aménagement. Mais chut, pas ici, mon boss pourrait lire...

Ce projet il va m’occuper l’esprit chaque jour, à chaque moment. Lorsque je suis seul au volant, avant de m’endormir, au réveil, ou sur la selle.
Mais quoi de plus motivant que de construire un projet autour de sa passion. Devenir acteur de sa passion et ne pas se laisser au rôle de suiveur. Quel plaisir de prendre le relai et de ne pas rester dans les roues. Quel plaisir de monter ce projet et pourquoi pas, le proposer à ses proches ? Ses proches avec qui nous pourrions partir sur les routes ou les sentiers. Pour moi, la création de ce projet est ma première motivation.

Ma deuxième motivation concerne la partie « sport »  de l’ultra.
Alors que sur une sortie courte, on peut développer des watts, on peut se rentrer dans le museau, on peut se mettre minable et jouer le maillot à pois en haut de la Bosse de quartier, tout ceci n’est pas possible en ultra. En ultra, tu vas gérer ta puissance, ton énergie, et tous les autres paramètres que tu découvriras très vite au travers les prochaines publications. Rouler des heures à basse intensité est un vrai kiff, une vraie drogue. Cette addiction, elle est possible car elle est plaisir.
Me concernant, ce n’est pas 54 ans que je pourrais remporter un maillot vert ou à pois. Et même si le blanc est à portée de manivelles (sic), je préfère afficher des kilomètres, sans souffrir, avec plaisir, dans la nature dans notre beau pays. Mais bor…., quoi de plus agréable ? Et avec le temps, ta soif de kilomètres et de découvertes va grandir jusqu’à ne plus avoir assez de tes 3 bidons fixés sur ton cadre.

Ma troisième motivation concerne la partie mentale du sujet.
Partir pendant des heures, des jours te construis, au fur et à mesure du temps, un mental à tous épreuves. Ce mental, cette capacité à surmonter la douleur, l’ennui, cette capacité à résoudre les problèmes quand ils se présentent va te servir dans ton  quotidien, dans ta vie de tous les jours.
Rester des heures sur la selle va te faire rencontrer mille et une situations différentes. Des situations complexes, difficiles, que tu devras affronter avec clairvoyance et un minimum de recul. Il te faudra réagir en conséquence. Alors que dans la vie de tous les jours tu te réfugie derrière des excuses, une application ou un énervement, là tu seras face à toi-même. Il ta faudra prendre la bonne décision. Sans avoir à te cacher. 

Concernant la douleur, tu apprendras à la dompter. Tu apprendras à la décrocher de ton cerveau et, petit à petit, tu feras tienne de cette douleur.

C’est certainement, pour moi, ce que m’a appris le plus la pratique de l’ultra : être capable d’analyser ce qui m'arrive et, tout de suite, me projeter sur la solution. Très rapidement, j’analyse les raisons, je checke les différents paramètres. Je vais essayer de les comprendre, de les analyser pour trouver la bonne solution. Mais dès qu’ils se présentent, je transforme mes ennuis en positif. Je vais chercher la solution parce que sans cela, je reste là, au milieu d’une forêt, d’un col, d’une campagne ventée. Seul. L’ultra m’a permis de changer de paradigme et de processus de réflexion. Fini de regarder le bout de ses grolles, je lève la tête pour aller chercher la suite.

L’ultra, j’y suis allé pour tout ça et pour tout ce que tu pourras lire lors des prochaines semaines.
J’ai encore en tête tous ces moments merveilleux, qu’ils soient sur deux pieds ou sur deux roues. Si je n’avais pas fait d’ultra, je n’aurais pas couru dans le désert avec un sac à dos 14 kg, en total autonomie.
Si je n’avais pas fait d’ultra, pas d'UTMB. Pas de traversée du cirque de Mafate ni de lever de soleil en haut du Maido.
Si je n’avais pas fait d’ultra, je n’aurais jamais vécu un lever de soleil comme celui que j’ai eu la chance de vivre à la sortie des gorges du Verdon, un matin de juin, où, les cigales jouaient dans les champs de lavande. Ce plaisir et sa jouissance venaient contrebalancer mon envie de rejoindre Mandelieu à tout prix.
Si je n’avais pas fait d’ultra, jamais je ne serais parti avec mes trois copains de Paris pour rejoindre Roubaix, jamais je n’aurai pu poser mon gravel sur ces pavés qui m’avaient fait tant rêver les dimanches d’hiver, devant la télé, avec père et grand-père. 
Si je n’avais pas fait d’ultra, jamais je n’aurai pu redécouvrir les plages normandes avec mes deux enfants, tous les trois sur nos bicyclettes ; ces deux jours là, le mot « liberté » avait une signification qui dépassait le cadre de ce mois de juin 44.

Tout ceci ne serait pas l'ultra si il n’était pas associé au partage.
L'ultra m’a permis, permet à tous sa communauté, te permettra, de passer des moments inoubliables, que ce soit avec tes amis les plus proches ou avec cet inconnu rencontré quelques kilomètres plus tôt, avec qui tu vas nouer un lien particulier qui pourra aller bien au delà d’un 06. J’ai la chance d’avoir quelques très très bons amis, avec qui, j’ai partagé nombre de kilomètres. Nous avons vécu tellement de belles choses qui m’ont donné tant de bonheur. Nous avons vécu tellement de moments précieux qui m’ont permis de me construire tel que je suis aujourd'hui. Ces moments de partage, parfois de montée de testostérone, permettent tout simplement de vivre. De vivre des moments de plénitude si importants, si nécessaire, si vitaux.

La vie est courte, elle nous réserve souvent des moments complexes, compliqué, difficiles. S’offrir des parenthèses en ultra permet d’y projeter quelques rayons de ton soleil. Des parenthèses précieuses pour regarder devant, avec calme, sourires et bonheur.
La réponse à la question initiale est toute simple et je m’excuse dès à présent d’avoir pris ton temps pour la lecture de ces nombreuses vignes.
La réponse à la question « pourquoi aller sur l’ULTRA » et très simple : pour VIVRE.

A la semaine prochaine,

Christophe Parrot

Programme du dimanche 15 décembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

034 - L’Aubetin

G1,G2 - 75 km - D 433 m - cliquer ici.
G3 - 60 km - D 370 m - cliquer ici.

02 décembre 2024

Ultra, c’est quoi

Le billet de Christophe PARROT (épisode 1/5)

Introduction


« Tu fais quoi comme sport ? »
« Du cyclisme ultra distance »
« Ah ouai, c’est bien… »

« Tu mets des prolongateurs parce que tu fais du triathlon, des iromans? »
« Non, c’est pour reposer mes bras lorsque je suis ou je m’entraine pour des épreuves ou
des rides d’ultra distance ».
« Ah OK… »
 
Combien de fois ce type de questions m’a été posée ? Je ne sais pas. Par contre, combien
de fois elle a suscité une suite ? Là, j’ai la réponse. Zéro.
Donc, la question est bien la suivante : pourquoi notre échange s’arrête là, pourquoi mon
interlocuteur ne me questionne pas davantage alors que je sais très bien qu’il ne possède
pas toutes les dents sur sa propre roue-libre pour monter avec moi le col de l’ultra ?
 
Ayant un passé assez conséquent dans l’ultra trail et l’ultra running, je sais ô combien le
monde de la longue distance peut être source d’interrogation… « Ah, tu fais du trail longue
distance… T’as fait l’UTMB ? T’as déjà fait la diagonale des fous ? Et les 100 bornes de
Millau ?»
Les questions étaient posées là, tel un tuc sur une table de ravitaillement. Parce que même
si mon interlocuteur ne savait pas exactement ce qu’était l’ultra trail ou l’ultra running, il avait
déjà vu, lu ou entendu des histoires autour de la course de village de Chamonix, de la
traversée du rocher réunionnais ou de l’aller/retour Sainte Affrique en deuxième partie de
journée.
 
Ce constat revient à poser le débat autrement ; et si l’ultra distance n’était juste pas
connue ? Et si elle était (injustement) assimilée à des balades touristiques effectuées par des
amateurs de chemises à fleurs posés sur des bicyclettes alourdies de sacoches, au guidon
relevé et à la selle en cuir, dont les coups de pédales sont entrecoupés tous les 20
kilomètres d’un stop au Café des Sports et au Balto pour boire un petit noir ou un grand
jaune… ?
 
L’ultra cyclisme, force est de constater que l’on ne connait pas. Pas bien. Pas assez. Pas du
tout.
L’ultra cyclisme, quand il est un tout petit peu connu fait peur. Fait mal. Aux fesses. Aux
jambes.
L’ultra cyclisme, c’est l’occasion de pouvoir dire sans se faire juger « ce n’est pas pour moi…
Parce que cela prend trop de temps. Parce que j’ai un travail trop prenant. Parce que je ne
peux pas m’entrainer. Parce que j’ai des enfants à m’occuper, des chiens à promener, un
jardin à tondre, des potes à voir… »
 
Ah ouai ???? Cela tombe bien car moi aussi j’ai tout cela. Et avec tout cela, j’ai malgré tout
quelques bornes cumulées au compteur…
 
L’ultra cyclisme, c’est juste trop bien. Trop cool. Trop addictif. L’ultra cyclisme, c’est
l’occasion de vivre ta passion en mode XXL. C’est vivre la vie sans contrainte, juste celle de
trouver une boulangerie pour t’acheter un jambon-beurre et une part de flan quand arrive
midi. C’est la fierté de voir ton Garmin affiché un nombre à trois chiffres dans le cadre
« distance », sans que le premier de ces chiffres ne soit un 1. L’ultra cyclisme, c’est sur route
ou sur chemins. Ou les deux combinés. Route, gravel, on ou off road. Comme tu veux, où tu
veux. Car l’ultra, c’est aussi la liberté. La liberté de partir. Comme tu le souhaites, quand tu le
souhaites, où tu le souhaites. Ville, campagne, montagnes, plaines…Existe-t-il beaucoup de
sport où ceci t’est proposé ? J’en connais peu…
 
Si tu lis encore ces lignes, c’est que ta curiosité s’est mise en danseuse… Alors je veux bien
t’expliquer mais je ne serai pas responsable si tu mets le doigt dans le pot du plaisir et que tu
ne sais plus ne pas y revenir…
Allez viens, je t’emmène dans mon monde addictif du bornage, où les heures sont des
minutes, où les kilomètres s’enchainent, où le temps n’a plus de prise, juste celle de vouloir y
revenir le plus vite possible., où ton seul regret est de raccrocher ton vélo au crochet du
garage.
 
Alors, c’est quoi l’ultra cyclisme ?
 
Je ne pourrai pas tout écrire là, maintenant. Non, je peux juste t’énumérer la liste des
ingrédients composant la recette du plaisir : partage, connaissance de soi, 130bpm, mental,
gestion, confort, découverte, nature, prendre le temps, progression, fierté, challenge,
communauté, plaisir de la préparation, nature… Et tant d’autres…

Christophe P.

Programme du dimanche 08 décembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

032 - Ru de Vrou

G1 - 86 km - D 1058 m - cliquer ici.
G2 - 75 km - D 630 m - cliquer ici.
G3 - 63 km - D 541 m - cliquer ici.

25 novembre 2024

Programme du dimanche 01 décembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

036 - Forest

G1,G2 - 77 km - D 440 m - cliquer ici.
G3 - 62 km - D 345 m - cliquer ici.

18 novembre 2024

Programme du dimanche 24 novembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

035 - Voinsles

G1,G2 - 75 km - D 388 m - cliquer ici.
G3 - 59 km - D 340 m - cliquer ici.

12 novembre 2024

Programme du dimanche 17 novembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

037 - Tuto va bene

G1 - 80 km - D 631 m - cliquer ici.
G2,G3 - 61 km - D 430 m - cliquer ici.

08 novembre 2024

Programme du lundi 11 novembre 2024

Information importante : Départ 9h00


Ce lundi, nous emprunterons le parcours suivant :

Circuits de printemps-automne

021 - Le circuit de Oissery

G1 - 95 km - D 821 m - cliquer ici.
G2 - 85 km - D 764 m - cliquer ici.
G3 - 70 km - D 637 m - cliquer ici.

07 novembre 2024

Anniversaire de Lucien GUENEZAN

Aujourd'hui nous souhaitons un bon et joyeux anniversaire à Lucien



Anniversaire de Ludovic COULON

Aujourd'hui nous souhaitons un bon et joyeux anniversaire à Ludovic



06 novembre 2024

Anniversaire de Arthur ROGER

Aujourd'hui nous souhaitons un bon et joyeux anniversaire à Arthur



05 novembre 2024

Anniversaire de Sylvie GUENEZAN

Aujourd'hui nous souhaitons un bon et joyeux anniversaire à Sylvie



04 novembre 2024

Programme du dimanche 10 novembre 2024

Ce dimanche, l'évènement Téléthon est au programme :


Pour ceux qui souhaite rester sur Crécy-la-Chapelle, nous vous proposons :  

025 - Biercy-Monthomé

G1 - 89 km - cliquer ici.
G2 - 79 km - cliquer ici.
G3 - 68 km - cliquer ici.

31 octobre 2024

Programme du vendredi 01 novembre 2024

Ce vendredi, nous emprunterons le parcours suivant :

011 - La Jean mimi (Liverdy Chérie)

G1 - 77 km - D 436 m - cliquer ici.
G2 - 71 km - D 377 m - cliquer ici.
G3 - 65 km - D 348 m - cliquer ici.

29 octobre 2024

Retour sur notre sortie dominicale du 27 octobre

Ce dimanche une dizaine d'entre nous étaient au départ de Crécy.

Un peu de grisaille mais des températures douces pour la saison. 

Un onzième à roulé mais pas à Crécy (devinez lequel 😉)






Programme du dimanche 03 novembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

028 - Jouy sur Morin

G1 - 91 km - cliquer ici.
G2,G3 - 86 km - cliquer ici.

27 octobre 2024

Anniversaire de Gilles BLANCHARD

Aujourd'hui nous souhaitons un bon et joyeux anniversaire à Gilles



21 octobre 2024

Programme du dimanche 27 octobre 2024

Information importante : Passage à l'heure d'hiver


Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

026 - La Brie Nord

G1 - 81 km - D 892 m - cliquer ici.
G2 - 76 km - D 877 m - cliquer ici.
G3 - 59 km - D 598 m - cliquer ici.

14 octobre 2024

Programme du dimanche 20 octobre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

029 - La Daltonienne

G1 - 113 km - cliquer ici.
G2 - 98 km - cliquer ici.
G3 - 71 km - cliquer ici.

10 octobre 2024

Programme du samedi 12 octobre 2024

Ce samedi, nous emprunterons le parcours suivant :

202 - Villiers St Fiacre VTT

G1,G2,G3 - 36 km - D 344 m - cliquer ici.

07 octobre 2024

Programme du dimanche 13 octobre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

Suite aux inondations survenues sur Crécy la Chapelle et tout au long du Morin, nous changeons notre parcours de dimanche pour partir plus au nord de Crécy : 

032 - RU DE VROU

G1 - 86 km - D 1058 m - Difficile (12%)
G2 - 75 km - D 630 m - Modéré (8%)
G3 - 63 km - D 541 m - Facile (9%)


Nous saisissons cette occasion pour exprimer notre soutien le plus sincère à toutes les personnes affectées par ces inondations.

027 - Roule ma poule

G1 - 83 km - cliquer ici.
G2 - 65 km - cliquer ici.
G3 - 61 km - cliquer ici.

30 septembre 2024

Programme du dimanche 06 octobre 2024

Rando club voisins : THORIGNY-SUR-MARNE (BONJOUR DE LA MARNE À L'OURCQ) HANGAR 4 4 RUE LOUIS MARTIN 77400 THORIGNY-SUR-MARNE

Parcours en GPX :




Pour ceux qui restent au Départ de Crécy-la-Chapelle

Information importante : Départ 8h30

023 - Les News

G1 - 108 km - D 1004 m - cliquer ici.
G2 - 94 km - D 753 m - cliquer ici.
G3 - 72 km - D 561 m - cliquer ici.

23 septembre 2024

Programme du dimanche 29 septembre 2024

Ce dimanche, nous emprunterons le parcours suivant :

022 - Le Petit Morin-Bellot

G1 - 91 km - cliquer ici.
G2 - 85 km - cliquer ici.
G3 - 76 km - cliquer ici.


Autre cyclo de dernière minute :

La cyclo Lila n'était pas à l'agenda car elle ne fait pas partie des randos FFCT mais elle défend une cause juste et il nous semblait important de l'ajouter.



22 septembre 2024

Retour nos sorties de samedi et dimanche

La sortie de samedi aura réunis 9 d'entre nous.

Une crevaison aura marqué notre parcours de Liverdy cher à notre ami Jean-Michel.

Notre allure de sénateur aura permis à Lucie de suivre le rythme.

Nous espérons la compter prochainement parmi les membres du club.





Bis repetita pour la sortie dominicale avec une crevaison de Laurent :





19 septembre 2024

Programme du samedi 21 septembre 2024

La météo de dimanche n'est pas bonne, nous vous proposons de rouler ce samedi sur le parcours :

011 - LA JEAN MIMI (LIVERDY CHÉRIE)

G1 - 77 km - D 436 m - Modéré (6%)
G2 - 71 km - D 377 m - Modéré (5%)
G3 - 65 km - D 348 m - Facile (5%)

16 septembre 2024

Programme du dimanche 22 septembre 2024

Randonnée annulée (confirmé par les organisateurs)

Rando club voisins : VERNEUIL-L'ETANG (VERNEUILLAISE) HOUSSE CLUB 4 RUE LAMARTINE 77390 VERNEUIL-L'ETANG

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Autre Rando à Villeparisis :


ROUTE : 

55 kms : https://www.openrunner.com/route-details/17596036

85 kms : https://www.openrunner.com/route-details/17596035

112 kms : https://www.openrunner.com/route-details/17596029

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Autre alternative avec le parcours Crécyvélo : 

038 - Mary sur Marne

G1,G2 - 102 km - D 1247 m - cliquer ici.
G3 - 69 km - D 761 m - cliquer ici.